vendredi 29 janvier 2016

Les banques en faillite pourront désormais ponctionner les comptes des déposants ...

... et ce dans toute l'Europe.

Cette nouvelle, sortie pendant les vacances de noel, c'est quand même étonnant qu'elle ne fasse pas la Une des médias.

Ah oui, c'est sans doute parce que cela ne concerne que les riches (au dessus de 100 000 euros).

Mais n'oublions pas qu'on commence toujours par les riches, et ensuite on passe aux autres, car, les riches, finalement, il y en a peu.

Vous direz aussi : les gens, en 2008, ont exprimé leur préférence pour les bails out, y compris de force, plutôt que pour d'autres solutions, des recapitalisations privées sur les marchés à la mise en faillite pour les banques les plus insolvables ....

En tout cas, vu ce qui se passe en Italie ou au Portugal, le danger guette.

jeudi 28 janvier 2016

Rouhani à Paris



La photo qu'on voudrait nous faire retenir

Moi Président, en train de serrer la main d'une personne controversée

La photo qui restera

Une France sans femmes, celle que Rouhani voulait voir ? 


Quel respect pouvons nous mériter quand nous nous plions, sans affirmer nos valeurs, aux désiderata de nos partenaires, puisque Rouhani est un partenaire ?

C'est fini, la parité ? Ce pauvre Hollande, qui nous fait honte, même pas capable d'affirmer ce qu'il pense et veut pour la France, face à des grands "contrats".


mercredi 27 janvier 2016

Taubira démission ? Urvoas poursuivra son action (en pire !)

Il y a des démissions plus attendues que les autres (1). Il n'y a qu'à voir le fait que #Taubira est en #TT ce matin et risque de le rester un moment.
Florilège.



Cependant, il n'est vraiment pas certain que Hollande, le vrai responsable, ait gagné au change. Christiane Taubira avait une certaine popularité, autant du fait de son éloquence que de ses convictions. 





Maintenant, sur le fond, qu'attendre ? 

Rappelons quand même que le rôle du ministre de la justice, le garde des Sceaux, c'est d'être responsable de la gestion des juridictions, de présenter devant le Parlement les projets de réforme relatifs au domaine judiciaire, de diriger l’administration judiciaire, sans avoir une autorité directe sur les magistrats du siège, et enfin d'établir un projet de politique pénale qu’ils sont chargés de mettre en œuvre.
Rappelons aussi que la France se veut quand même être un pays démocratique et une république où les citoyens sont protégés par une Constitution, y compris en ce qui concerne le principe de séparation des pouvoirs

Quel était le projet de politique pénale de Christiane Taubira, si ce n'est que de louvoyer entre divers écueils : 

  • sa volonté personnelle d'établir une justice réparatrice
  • la réalité de la faiblesse des moyens de la justice
  • la nécessité de tenir compte, malgré tout, de l'opinion qui réclame une justice punitive ? 
A ce titre, le tout est un échec, et les critiques fréquemment entendues à droite n'étaient pas forcément pertinentes (1). 


La situation est la suivante : la prison est le parfait lieu de socialisation des petits délinquants au sein du grand banditisme, un must have et un carnet d'adresse. On l'a encore vu en janvier 2015 et en novembre dernier avec les attentats de Paris. 
De plus, la France, le pays des Droits de l'Homme, se caractérise par un irrespect affligeant et dangereux de ses prisonniers. La surpopulation carcérale et les conditions d'incarcération sont une bombe à retardement pour nous tous. Où est le programme de construction de prisons ? 
Enfin, faute de moyens, les juges parviennent à la fois à renforcer le sentiment d'injustice, de part ce mélange de comparution immédiate pour les petits délinquants, d'impunité, pour retard ou pour vice de procédure, pour les politiciens ripoux présumés (Thévenoud, Andrieux, Balkany, ) et de remise en liberté de gens dangereux.

Quel beau bilan !

A ce titre, il n'y a absolument rien de bon à attendre de Urvoas

D'abord, il y a la question du calendrier. Urvoas présumé franc-mac (comme Taubira, direz-vous) est un socialiste fidèle de Hollande. Va t-il gérer la justice, ou les priorités de Hollande, à un peu plus d'un an de la présidentielle de 2017 ?

De plus, il y a les questions idéologiques. Taubira était opposée à la révision constitutionnelle que nous prépare Hollande. Urvoas, lui, est un soutien actif. La séparation des pouvoirs, ce n'est pas son problème. Urvoas est d'ailleurs présenté dans les médias comme un spécialiste des questions de sécurité, et non pas comme un juriste. Comment ne pourra t-il pas ne pas être d'accord avec Manuel Valls, qui a demandé aux députés de "ne pas faire de juridisme et de voter la prolongation de l'état d'urgence" (3) ?!
L'homme qui a promu au parlement la loi de Programmation Militaire liberticide (4) (rappel : le fisc peut accéder à vos emails) est maintenant ministre de la justice. Pensez-vous qu'il va rappeler la nécessité de maintenir la séparation des pouvoirs ? Bien sur que non. C'est lui qui était d'accord avec le fait que la Loi Renseignement (5) ne faisait que "régulariser des pratiques existantes"
Aujourd'hui, il soutient le projet de déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux (une mesure critiquée par Aubry, Hidalgo, Delanoé ...). Et demain, la déchéance de nationalité pour ceux que la gauche et la droite socialiste qualifient d'exilés fiscaux ? 

Enfin, il y a la question des moyens. Autant nous dépensons trop en services publics divers et variés et autres "aides" sociales, autant la justice a vraiment besoin de moyens financiers, comme le rappellent fréquemment les libéraux. Pensez-vous qu'un collectif budgétaire va subitement émerger, là, alors que Hollande distribue déjà les milliards qu'il n'a pas, pour doter la justice de ressources ? Pourtant, si on veut un état régalien qui fonctionne, il faut commencer par recentrer l'Etat sur ses seules missions régaliennes, comme le rappelle l'association Contribuables Associés (6) !

On ne retiendra pas grand chose de positif de Taubira. Même les personnes qui ont soutenu le mariage pour tous devraient lui en vouloir : où est la PMA ouverte aux couples de lesbiennes ?  Où est l'absence de soumission de la convention franco-marocaine  au fait que la loi marocaine prohibe le mariage entre deux personnes de même sexe ? Où est la légalisation de la GPA en France ? Les couples gays désireux de se marier voulaient surtout accéder à des droits de parentalité. Où sont ces droits ? A ce titre, l'hypocrisie des socialistes, dans ce domaine comme dans d'autres, est hallucinante (7). 
On a eu la LOPPSI2, les lois antiterroristes,  la Loi Renseignement... aujourd'hui,  l'état d'urgence permanent pour masquer l'échec de l'Etat en matière de sécurité.  
Avec Valls à Matignon, Cazeneuve à l'intérieur et Urvoas à la justice, nous avons donc une parfaite task force liberticide en place ! Non, les racailles ne baisseront pas la tête. Non, Sylvie Andrieux n'ira pas en prison alors qu'elle a été condamnée par la justice (7). Oui, l'état d'urgence sera prolongé. Oui, il sera de plus en plus criminel de contester la République le Parti Socialiste et sa politique.
Egalement publié sur Agoravox

Celles et ceux qui se réjouissent de la démission de Taubira oublient que dont la France a vraiment besoin, c'est la démission de Valls et Hollande. 
La manifestation de la Ligue des Droits de l'Homme (9), du samedi 30 janvier 2016, pour demander l’arrêt de l'état d'urgence, reste donc plus que jamais d'actualité.




(1) L'Opinion Christiane Taubira démissionne du gouvernement 27 janvier 2016
(2) Contrepoints Christiane Taubira est-elle laxiste ? 5 novembre 2015
(3) Mediapart Etat d'urgence: à l’Assemblée, le temps des faucons 19 novembre 2015
(4) Numerama Jean-Jacques Urvoas, assumez le vrai contenu de la loi de programmation militaire ! 8 janvier 2014
(5) Numerama Loi Renseignement : Urvoas a fourni une réponse-type aux députés PS 28 avril 2015
(6) Contribuables Associés Attentats Paris : état régalien vs état providence 18 novembre 2015
(7) Le Parisien Libéral #LGBT : les socialistes contre l'égalité 3 février 2014
(8) Le Monde La députée Sylvie Andrieux condamnée en appel 23 septembre 2014
(9) Ligue des Droits de l'Homme Nous manifesterons le 30 janvier 2016/ 25 janvier 2016

mardi 26 janvier 2016

Campagne de pub pour le tourisme à Paris

Il fallait bien ça, les manif de taxis, après les attentats de novembre 2015.





Bravo les taxis parisiens, continuez comme ça !

lundi 25 janvier 2016

Confirmation : l'économie n'est pas de l'astrologie !

Ah, le fameux alignement des planètes ! 

Pas celui qu'on peut observer en ce moment dans le ciel (1) (alignement de Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne, visible jusqu'au 20 février), non, celui qu'attendaient les charlatans experts de l'Elysée, rappelez vous !

Déjà, à la base, Hollande, bien qu'il critiquait la "gestion" de l'économie sous Sarkozy, n'avait pas jugé bon réfléchir à la gestion de la crise économique avant le 31 août 2012 (2). 

Même malgré cela, Hollande, adepte de la théorie des cycles, pensait que la croissance allait revenir automatiquement, et sauver son quinquennat, en lui permettant de ne pas faire les réformes indispensable. 

Mieux, Hollande avait identifié la baisse des prix du pétrole, de l’euro et des taux d’intérêts comme facteurs de reprise en 2015 en France (3).
C'est vrai que c'est bien si le pétrole qu'on importe et que l'argent qu'on emprunte sont peu chers. Et c'est bien aussi pour les entreprises françaises qui exportent hors zone euro, type Airbus ou Louis Vuitton, si l'euro est bas face aux autres devises.
Mais le problème est que l'Elysée ne semble pas au courant du fait que la France n'est pas seule sur Terre. Le pétrole, ce sont nos importations, mais aussi les exportations d'autres pays.
Un pétrole bas ne peut-il pas signifier une Arabie Saoudite, un Etat Islamique en Irak et au Levant (Daech) ou une Russie encore plus agressives, tout comme l'Etat français, dont le socialisme arrive en bout de course (4) , va se montrer toujours plus agressif envers ses serfs citoyens et contribuables ? 
La baisse des taux, ne met-elle pas sous pression les fonds de pension à la recherche de rendement pour les retraites ? 

L'environnement actuel, dominé par les révisions en baisse des chiffres de croissance en Chine (5) , les faillites de banques, les difficultés de quelques hedge funds (6), les dettes du gaz de schiste américain, sans parler de la macro dégradée en France (chômage et déficits), devrait nous alerter tous.

Dans ce contexte de risques à tous les étages, faut-il se réjouir du fait de vendre des armes à l'Inde (puissance nucléaire de 1,2 milliards d'habitants), après avoir vendu des armes au Pakistan (puissance nucléaire de 182 millions d'habitants) ? 



(3) L'Opinion Les «trois astres» censés sauver François Hollande 8 décembre 2014 
(5) Les Echos Chine : la croissance au plus bas en 25 ans 19 janvier 2016

samedi 23 janvier 2016

Euh, la démocratie, c'est toujours d'actualité en France ?

Egalement publié sur Agoravox
OK, il y a les péripéties de la dame de la rue du Cirque, Julie Gayet (1). OK, il y a le conflit d'intérêt ingérable dans lequel se trouve l'Etat en ce qui concerne sa gestion du scandale du diesel chez Renault  (2) ou le management du nucléaire chez EDF (3). OK, il y a le changement d'avis de Sarkozy sur le "mariage pour tous" (4), qui prouve à ceux qui l'ignoraient que, décidément, l'ancien président de la République ne semble pas avoir des convictions très solides. OK, il y a le festival de ridicule qui semble caractériser l'ensemble de la classe politique française, par exemple celle qui soutient l'idée d'un OS souverain (5).
Mais, que sont tous ces sujets en comparaison de ce qui se passe en France, depuis le 14 novembre 2015 (voire avant)? L'affligeante dérive antilibérale et la négation d'un principe constitutionnel (6), celui de la séparation des pouvoirs, n'est-il pas un sujet qui nous concerne tous ? 

Dans un entretien à la BBC, en marge du sommet de Davos, le Premier Ministre socialiste français a exprimé son souhait de faire perdurer le régime d’exception « jusqu’à ce que nous nous débarrassions de Daech »


Passons sur la pratique qui consiste à annoncer des mesures importantes depuis l'étranger. Ce n'est pas ce gouvernement qui critique l'opposition quand elle tient des propos de nature politique depuis un pays étranger ? 

Notons plutôt ce que dit Valls :

- Ça pourrait être pour toujours ? "Jusqu'à ce que nous puissions en finir avec Daech".
- Ça pourrait durer une génération ! "Oui, je le pense".



"Jusqu’à ce que nous nous débarrassions de Daech".

C'est HA-LLU-CI-NANT !!!

Le premier Ministre de France, celui qui nous expliquait le 19 novembre dernier que l'état d'urgence était temporaire, livre le fond de sa pensée, en un magnifique hommage involontaire à 1984 d'Orwell : type war is peace, "l'état d'urgence, c'est l'état de droit" (7).
Notez également qu'en droite ligne de 1984, la BBC a corrigé son article pour en adoucir la violence (8).

L'homme, nommé par le Président de la République française pour diriger l'action du Gouvernement, être responsable de la défense nationale et assurer l'exécution des lois, annonce tranquillement qu'en fait, l'état d'urgence n'a pas été conçu pour durer seulement 3 mois.
Simplement, au vu de la hiérarchie des normes en vigueur en France, Vall n'est-il pas censé subordonner son action au respect de la constitution ? 

Justement, dans la constitution, il y a la DDHC. Et l’article 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 dispose que "Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution".

Arguties de libéraux, direz-vous. Peut importe l'avis de blogueurs comme Nathalie MP ou Gaspard Koenig, que vaut-il face à la menace terroriste que l'Etat Islamique en Irak et au Levant (Daech) représente ? Qu'importe l'avis de la Quadrature du Net (10) ou celui de la Ligue des Droits de l'Homme (11) ?

Pour celles et ceux qui pensent que renoncer à nos libertés (précisément ce que veulent les terroristes) permettra de gagner de la sécurité, qu'ils reprennent la chronologie :


  • 3 décembre 1996 : réactivation de Vigipirate après un attentat dans le RER à la station Port Royal à Paris
  • 11 septembre 2001 : renforcement de Vigipirate à la suite des attentats du 11 septembre 2001 à New York
  • 20 mars 2003 : Vigipirate orange mis en œuvre dans le cadre de la guerre d'Irak
  • 12 mars 2004 : Vigipirate rouge dans les transports terrestres à la suite des attentats à Madrid du 11 mars 2004
  • 7 juillet 2005 : Vigipirate rouge à la suite des attentats du 7 juillet 2005 à Londres
  • 8 novembre 2005 : Vigipirate écarlate mis en place pour mettre fin aux émeutes de 2005 dans les banlieues françaises
  • Mai 2011 : à la suite de la mort d'Oussama ben Laden. Vingt-sept sites de l'agglomération parisienne font l'objet d'une vigilance soit systématique soit quotidienne
  • 7 janvier 2015 : Vigipirate Alerte attentat déclenché en Île-de-France, puis étendu en Picardie à la suite de l’attaque contre Charlie Hebdo
  • 13 novembre 2015 : mise en place de l'état d'urgence sur tout le territoire à la suite des attentats de Paris du 13 novembre 2015
Question : est-ce que Vigipirate, qui existe depuis 1991, ou le FNAEG, qui concerne aussi les terroristes depuis 2001, l'autorisation pour la police de fouiller un coffre de voiture sans mandat (depuis 2001), la Loi Renseignement (dont on nous disait qu'elle ne faisait que régulariser des pratiques existantes), ou la Loi de Programmation Militaire ont empêché des français de rejoindre Daech ou de tuer 130 parisiens et touristes le 13 novembre dernier ?

En revanche, est-ce que toutes ces mesures ont-elles permis de lutter contre des associatifs musulmans, des supporters du PSG, des militants écologistes opposants à Sivens ou à Notre Dame des Landes, ou des milieux d'ultra droite opposants radicaux à Valls et Hollande ? 

Soyez en certains : il n'y a que le pouvoir qui arrête le pouvoir. Si Valls est en roue libre, qui le stoppera ? 

Et qu'on ne nous dise pas que seul l'état d'urgence, c'est à dire le droit de la police d'agir partout et tout le temps sans contrôle d'un juge, permettra de lutter contre le terrorisme.

A t-on vraiment envie que les terroristes gagnent leur guerre contre nos libertés, grâce à des décisions de notre classe politique ? Qui dira à Manuel Valls qu'il va trop loin ?
Une loi d'exception, ce n'est PAS la démocratie !


(1) Le Parisien Gayet-Hollande : révélations sur la discrète et son «fiancé» 20 janvier 2016
(2) Atlantico L'Etat peut-il correctement assumer son double rôle de juge et partie dans l'affaire Renault ? 21 janvier 2016
(3) Slate EDF, ou l'aveuglement de l'État 16 janvier 2016
(4) La Croix Mariton (LR) dénonce un "parjure" de Sarkozy sur le mariage homosexuel 22 janvier 2016
(5) 01.Net L'idée d'un OS souverain provoque l’hilarité sur Twitter 15 janvier 2016
(6) Contrepoints La république française n’a point de constitution (II) 23 janvier 2016
(7) France Inter Manuel Valls : "L'état d'urgence, c'est l'état de droit" 11 décembre 2016
(8) France TV Info Etat d'urgence : l'imbroglio après une interview de Valls à la BBC en quatre actes 22 janvier 2016
(9) Nathalie MP Etat d’urgence prolongé, état de droit en danger 23 janvier 2016
(10) La Quadrature du Net Pour une sortie urgente de l'état d'urgence : appel à une mobilisation massive ! 22 janvier 2016
(11) Ligue des Droits de l'Homme Déclarations de Manuel Valls sur l'état d'urgence : la tentation du pire. 23 janvier 2016

vendredi 22 janvier 2016

Europe : le gouvernement socialiste français pompier pyromane

Egalement publié sur Agoravox
La vie politique française tend parfois à faire croire, comme dirait le blogueur H16, (1) que "ce pays est foutu" (c).

Quand les journalistes commentent la pilosité de Macron (2) ou la blondeur de Pamela Anderson, quand les politiques légifèrent pour autoriser les selfies devant le viaduc de Millau (!) (3) ou pour interdire l'usage de liens hypertextes sur Internet (!!), quand nous même, les électeurs et contribuables, ne disons rien face aux violentes hausses d’impôts ou aux restrictions de libertés induites par la prolongation de l'état d'urgence, il y a de quoi se poser des questions. 

Mais il y a aussi des moments de sourire, pour ne pas dire des moments franchement risibles. Regardez ces photos, en ayant à l'esprit que le chef de l'Etat n'aime pas les riches, que le PS, pour être élu, a rendu hommage aux valeurs communistes et que la gauche a (à juste titre) critiqué le coté bling-bling de l'ancien président de la République. 

Oui, c'est bien Valls et Bono, de U2

Oui, cette table fait passer le Fouquet's pour un infâme PMU de quartier

Oui, c'est bien la maire de Paris, que les journalistes qualifient de "frondeuse"

Vous avez bien vu, ils sont tous la, de Fabius à Touraine

C'est bien l’exécutif socialiste de France, en direct de Davos. Mais si au moins ils y allaient pour y tenir un langage de vérité, notamment sur leur (ir)-responsabilité à la tête du pays depuis plus de 3 ans. Mais non ! Il faut en plus qu'ils jouent les pompiers pyromanes.

Prenons, par exemple, les propos de Valls



Valls a notamment déclaré (4) :

  • « L’Europe peut sortir de l’histoire »
  • « Le projet européen peut mourir très vite si nous ne trouvons pas les moyens de lutter contre le terrorisme »
  •  il faut « plus d’Europe »
  • « Ce serait un drame si la Grande-Bretagne quittait l’Europe. Nous devons tout faire pour qu’elle reste »
  • En pleine vague de terrorisme et de crise des réfugiés, « il n’y aurait rien de pire que de voir un pays partir, cela risquerait de provoquer une montée des populismes ». 
  • « Nous avons une responsabilité collective »


Question : est-ce que le Premier Ministre français, Manuel Valls, ne se moquerait pas un peu du monde ?

  • Quel est le pays européen qui décide d'aller faire la guerre aux quatre coins du monde et n'en avertit qu'après coup ses 27 partenaires de l'UE ? 
  • Lier lutte contre le terrorisme et possibilité de suspendre Schengen, qui l'a fait ? Un parti populiste d'extrême droite, originaire de Saint Cloud, ou bien un parti socialiste au pouvoir et soit-disant Européen ? 
Contrôles douaniers rétablis à la frontière franco-belge

  • Qui ne cesse de dire à l'Europe de ne pas se mêler des affaires, notamment budgétaires, de la France ? Qui est en retard sur ses transcriptions de directive ? Qui freine la libéralisation du rail proposée par l'UE ? 
  • Quel pays, en proposant l'état d'urgence, se dote d'outils dont rêvent les "populistes" de tout poil ? 
  • Quelle responsabilité exerce t-on quand on est même pas capable d'équilibrer le budget de l'Etat ? 
Couche supplémentaire de cynisme : le président Hollande veut lui aussi "préserver la zone euro" (5) et se prononce pour un approfondissement de la zone euro.

Oui, vous avez bien lu. Le président de la République qui, le 29 mai 2013, a déclaré La Commission n'a pas à nous dicter ce que nous avons à faire, se prononce pour un approfondissement de la zone euro.

Mais c'est quoi, la zone euro, si ce n'est des traités (dont celui promu par Hollande, notamment, en 2005, mais aussi surtout celui de Maastricht) que la France de Hollande est incapable de respecter ? 

Quand à l'Europe, qu'est ce que c'est, si ce n'est, outre des traités, un corpus de valeurs fondamentales à respecter, telles que les Droits de l'Homme ? Or, n'est ce pas la France de Hollande qui a déclaré qu'elle pourrait renonce à la Convention européenne des droits de l'homme (6) ?

Pour parler du risque de dislocation de l'Union Européenne, on évoque souvent le comportement des citoyens britanniques, enclins à voter le Brexit, l'attitude de l'Etat hongrois et ses opérations de surveillance antiterroriste, la politique de l’exécutif Polonais, qui crée de nuit une sorte d'ORTF, ou les velléités autrichiennes de réguler par eux-même l'immigration de réfugiés du Moyen Orient. Mais pourquoi ne mentionne t-on jamais le fait que la France, pays cofondateur de l'UE, pays des Droits de l'Homme, pays coeur de l'UE, est déjà en train d'avancer vers le Frenchxit (de facto, nos finances publiques sont une menace pour l'euro), tout en bafouant les Droits de l'Homme pour cause de terrorisme ? Finalement, la France donne des leçons qu'elle ne s'applique pas à elle-même !

Au vu de ces quelques points, force est de constater que si l'Europe est en crise, c'est aussi à cause de notre gouvernement ! Alors, si le bon air de Davos, plus pur qu'à Paris (7), pouvait aider Valls et son gouvernement à y voir plus clair, pussions-nous espérer que l'executif français revienne de Suisse avec la conclusion suivante : la rupture avec le socialisme et le nationalisme devient plus qu'urgente !



(1) H16 Ce pays est foutu 18 mars 2009
(2) RTL Emmanuel Macron : Bernard Cazeneuve plaisante sur la barbe du ministre et évoque sa "radicalisation" 6 janvier 2016
(3) Liberation La liberté de faire des selfies devant le viaduc de Millau reconnue à l'Assemblée 21 janvier 2016
(4) Le Monde « L’Europe peut sortir de l’histoire » : l’avertissement de Valls à l’UE 21 janvier 2016
(5) Tribune de Genève François Hollande veut préserver la zone euro 21 janvier 2016
(6) France 24 État d'urgence : la France va déroger à la Convention européenne des droits de l’Homme 27 novembre 2015
(7) France 3 Paris Ile de France Pollution dans l'air... Le stationnement gratuit reconduit jeudi à Paris 20 janvier 2016

lundi 18 janvier 2016

2017 : Juste une question sur les velléités de Hollande

une question, qui est appuyée par deux illustrations

La première, c'est l'évolution de la fameuse courbe du chômage depuis que Hollande est au pouvoir



La deuxième, c'est la comparaison européenne


Ajoutons le vrai taux de chômage français



Question : comment l'homme qui, en 2012, reprochait à son prédécesseur ses piètres résultats en matière de chômage, comment l'homme qui disait qu'il ne pouvait pas se représenter si la courbe n'était pas inversée, comment cet homme ose t-il seulement penser à se représenter ? 

Espère t-il, en un an et trois mois, soit d'ici au mois d'avril 2017, faire baisser le nombre de chômeurs de 700 000,soit la hausse constatée depuis le 6 mai 2012, et encore en ne prenant en compte que la catégorie A en métropole (on s'en moque, des DOM TOM, non, l'INSEE ?) ? 



vendredi 15 janvier 2016

Paris, l'Essonne et la Seine Saint Denis sont dans un bateau ...

... Et le bateau coule !

Ce bateau, il ne s'appelle pas Titanic, il s'appelle finances publiques de la République socialiste Française. 

Prenez un peu l'actualité de ces derniers jours : 

  • "L’Essonne se dit dans l’impossibilité de payer ses aides sociales" (1) 
  • "La Seine-Saint-Denis a décidé de ne pas prendre en compte dans son budget la hausse du RSA" (2)
  • "Standard & Poor's prévoit toutefois une dégradation des comptes de la capitale en raison des baisses de dotations de l’Etat, la hausse des dépenses sociales et l’augmentation de la péréquation"
les faits sont clairs : les collectivités franciliennes sont pour certaines en grande difficulté (euphémisme), pour d'autres contraintes de faire face à une explosion des dépenses sociales. Et cela ne dépend pas de la couleur de la majorité actuellement aux commandes : le socialisme, de gauche comme de droite, atteint ses limites. 
En effet, que s'est-il passé ? Le contexte global, chacun l'a bien en tête. Alors que les finances publiques sont globalement déficitaires (il y a soit trop de dépense publique au sens large, soit pas assez de prélèvements d’impôts et de taxes), l'Etat a mené une politique assez hypocrite de transfert de charges (notamment, le paiement du RSA, délégué aux départements), sans transférer aux collectivités territoriales les ressources afférentes. 
Il ne s'agirait quand même pas que les départements soient libres de taxer et de dépenser comme ils le veulent ! 

Cette politique de cavalerie jacobine, encore une fois, on ne peut pas simplement l'attribuer à Valls et Hollande. C'est bien la précédente majorité qui l'a initié. En revanche, ce qui pourrait être considéré comme drôle (ce qui ne l'est pas, puisqu'au final, ce sont les bénéficiaires potentiels qui trinqueront), c'est que les collectivités locales, toutes de gauche jusqu'aux premières défaites socialistes, à partir de 2013, ont avalisé cet état de fait, mieux, elles l'ont applaudi, comme si il s'agissait, dans ce domaine comme dans d'autres, de dire qu'une bêtise mise en oeuvre par la gauche n'est pas vraiment une bêtise. 

Souvenez-vous de la renonciation d'Anne Hidalgo et Bertrand Delanoé à réclamer à l'Etat PS le milliard d'euros des Parisiens, alors qu'ils n'avaient cesse de s’époumoner quand Sarkozy et Fillon dirigeaient le pays (5) !


Anne Hidalgo : "L'Etat doit plus d'un milliard... par AnneHidalgo


Mieux, faut-il traiter en psychiatrie tous ces élus députés PS qui sont aussi, à temps partiel, des élus départementaux dans le 93 ou ailleurs ? 
On entend dire "l'Etat doit prendre en charge les difficultés budgétaires des départements". Mais l'Etat, outre le fait qu'en théorie, on devrait dire "les contribuables, représentés par les autorités publiques", n'est ce pas toujours un peu les mêmes personnes qui, un jour, sont conseillers généraux, le lendemain ministre de la ville (chargé de dépenser), le surlendemain député (charger de voter et contrôler les dépenses) ? 

Les citoyens ont voulu croire au miracle, oubliant que dépenses publiques ne tombent pas de nulle part. Le retour au réel va faire mal.
Dommage qu'ils n'aient pas voulu entendre le langage de vérité, notamment celui des libéraux, surtout quand on sait que le RSA et les dépenses sociales n'aident pas les pauvres à s'en sortir. Ils ne font, au mieux, que maintenir les bénéficiaires dans la pauvreté et la précarité sous tutelle (6) administrative  !



(3) Le Parisien Budget : la Ville de Paris conserve son « AA » 20 décembre 2015



mardi 12 janvier 2016

Les #QAG qu'on entendra pas cette après-midi à l'@AssembleeNat

C'est la rentrée parlementaire ! 
Pour certains élus de l'Assemblée Nationale, le retour à l'Assemblée Nationale sera plus difficile que pour d'autres (1) ...
En effet, il va falloir qu'ils justifient de s'être fait soigné au très chic Hôpital Américain de Neuilly, chez les "race blanche", plutôt qu'à l’hôpital Avicenne de Bobigny (2), et ce alors qu'ils se disent de gauche, attachés au service public et à leur circonscription. 
D'autres vont devoir expliquer pourquoi, au final, ils sont choisi le cumul des mandats plutôt que le focus sur un seul mandat (3). 
C'est vrai, après tout, dans un pays comme la France (en danger sur ses finances publiques aussi bien que sur sa sauvegarde des libertés civiles), ce n'est pas comme si le travail du législateur n'était pas important. 

En effet, pendant que les parlementaires, en charge du législatif, ont pris des vacances, le gouvernement, en charge de l’exécutif, a, lui, beaucoup travaillé. Ne se félicite t-on pas, du coté de la place Beauvau, des résultats de l'état d'urgence ? Ne promeut-on pas, du coté de la rue de Varenne, l'idée de déchéance de nationalité pour les individus qui portent  atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou pour acte de terrorisme ? 

Face à ces sujets, et d'autres encore, on a besoin d'un corps législatif mobilisé. Dans ce contexte, les députés vont-ils exercer leur mission de contrôle du gouvernement à la raison et poser les questions au gouvernement (QAG) suivantes ? 


  • Question à la Ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique, Marylise Lebranchu : l'année dernière, une caissière de l'est de la France avait été licenciée pour voir pris un ticket de caisse porteur d'une offre promotionnelle laissé par un client. Cette promotion ramenait le prix d'un pain au chocolat à 0,39 euros. En revanche,  Agnès Saal, qui a coûte au contribuable 40 000 euros de frais de taxi quand elle était présidente de l’INA, a été
    exclue de la fonction publique pour deux ans, dont six mois ferme seulement. Madame la
    Ministre, allez-vous suggérer au chef de l'Etat que la sanction prise envers Agnès Saal est insuffisante ? L'association Contribuables Associés demande la révocation à vie d’Agnès Saal de la fonction publique ainsi que le remboursement des 78.000 euros de taxi qu’elle
    n’aurait jamais dû dépenser. Allez-vous, Madame la Ministre, suivre cette demande ? 

  • Question Manuel VallsManuel Valls :  La Ligue des droits de l’Homme a demandé au
    Conseil d’État l’annulation d’un des décrets et une circulaire sur l’état d’urgence. Elle a par ailleurs déposée trois questions prioritaires de constitutionnalité visant la loi prolongeant cette situation exceptionnelle (5). Cela fait des semaines que la Ligue des droits de l’Homme attire l'attention sur l'ampleur des atteintes aux libertés constatées dans le cadre de l'état d'urgence (6). Monsieur le Premier Ministre, en anticipation du résultat de cet appel devant le Conseil d'Etat, allez-vous demander l'allègement d'un dispositif qui n'a permis d'éviter ni l'incident du commissariat de Barbès - la Goutte d'Or, ni la tentative de meurtre devant l'Institut franco-hébraïque de La Source à Marseille ? Au moment où la France mène des guerres au nom des Droits de l'Homme, comme au Mali, allons-nous aligner nos paroles et nos actes ? Allons-nous abandonner l'état d'urgence ? 



  • Question à la Ministre de l'Education Nationale, Najat Belkacem : Madame la Ministre, les défis mais aussi les opportunités qui se présentent au monde éducatif sont nombreuses, comme le rappelle Nelly Guet.
    Mais face à ce monde de chantiers à mener prioritairement, l'Elysée, comme s'il n'avait pas déjà assez avec le régalien, se pique de programmes, et annonce que chaque élève suivra 300 heures d’enseignement moral et civique sur l’ensemble de sa scolarité.

    Madame la Ministre, quelle seront les priorités pour l'éducation en 2016 ?
  • Question au Ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve : Monsieur la Ministre, vous nous expliquez que la "lutte contre le terrorisme ne se fait pas contre la Constitution". Pourtant, votre gouvernement s'apprête à demander une modification de la Constitution. Pourtant, ce n'est pas la première fois que la France est confrontée à une vague de terrorisme. Comme le rappelle Jean-Marc Daniel, la France a déjà connu à la fin du 19ème siècle une forte pression terroriste avec les anarchistes. Plutôt que les mesures d'exception que vous prônez, mesures qui donnent raison aux terroristes qui s'attaquent à notre mode de vie et à nos valeurs, pourquoi ne pas reprendre, comme le suggère l'eurodéputée Sylvie Goulard, les recettes de la IIIe République, qui, confrontée aux attentats anarchistes à ses débuts, en avait fait de simples "malfaiteurs" (8), leur infligeant des peines pénales de droit commun, refusant reconnaître le caractère politique de leur combat ?
  • Question au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Christiane Taubira : Madame la Ministre, le Premier Ministre Manuel Valls présentera lui-même, sans vous-même, la révision constitutionnelle au Parlement (9).
    Puisque vous n'êtes pas d'accord avec la dérive liberticide du gouvernement, allez-vous démissionner ? Ou bien, outre vos impératifs de carrière, certains dossiers tels que le comportement du parquet dans les dernières péripéties du scandale Tapie (10), vous empêchent de partir sereinement ?

  • Question au Ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian : Monsieur le Ministre, il y a tout juste trois ans, le 11 janvier 2013, la France lançait l’opération Serval, la plus importante intervention militaire française depuis la guerre d’Algérie. Depuis, il semble que le risque terroriste n'ait pas tout à fait disparu, et que la France est toujours militairement présente en Afrique. Monsieur le Ministre, si vos fonctions de Président du Conseil Régional de Bretagne vous en laisse le temps, pourriez-vous commenter ce "paradoxe" ?
  • Question au Ministre des Affaires Etrangères, Laurent Fabius : Monsieur le Ministre, est-ce que nous sommes toujours Charlie ?
     Soutenons-nous toujours le droit à la caricature et au dessin de presse ? Considérons-nous que la liberté d'expression est une composante de la culture française et que donc, les centres culturels français à l'étranger ont vocation à diffuser des dessins de presse, reflet de notre culture ?

    Soutenons-nous la lutte contre l'auto-censure, surtout celle qui vise à amadouer les islamistes ?

  • Question au Ministre des Transports, Alain Vidaliès : Monsieur le Ministre, malgré la faillite de la LGV Tours-Bordeaux (11),  malgré la faillite de la LGV Montpellier-Barcelone (12), vous aviez annoncé, en septembre dernier, que le gouvernement validait la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, et ce malgré l'avis négatif de la commission d'enquête publique (13) ! Le ruineux choix du tout-TGV est un bel exemple de respect des finances publiques et de la démocratie, sans parler de l'enjeu écologique (14) ! Ce choix a cependant un coût : les franciliens (18% de la population du pays, 43% de l’impôt sur le revenu payé en France) sont spoliés, et bénéficient d'infrastructures catastrophiques. Encore ce matin, les usagers du RER B ont payé vos choix : 1h30 pour se déplacer de la Gare du Nord à Roissy ! Monsieur le Ministre, allez-vous cesser de transférer l'argent des franciliens vers des lignes TGV qui ne seront jamais rentables, afin que la région capitale puisse enfin entretenir ses lignes de banlieue ?




  • Question à la Ministre de l'Emploi, Myriam El Khomri : Madame la Ministre, nous ne vous interrogerons pas sur vos convictions, chacun a compris à quelles point elles sont nulles (cf  : l'inversion de la courbe du chômage (15)). Non, il y a plus inquiétant chez vous, ce sont vos connaissances de base du fonctionnement des entreprises. Dans le cadre des négociations que vous menez actuellement avec le MEDEF, vous avez déclaré "un plan pour créer de l'emploi, pas faciliter les licenciements". Avez-vous conscience, Madame la Ministre, qu'aucune loi ne peut créer des emplois pérennes et marchands ? 
Egalement publié sur Contrepoints


L'incompétence affichée par l’exécutif est tellement hallucinante qu'elle ne peut être qu'un camouflage de super stratèges qui appliquent un plan. Aux députés de comprendre lequel !




(1) France Info Le retour délicat de Claude Bartolone 12 janvier 2016
(4) Contribuables Associés Pétition : exigeons la révocation à vie d'Agnès Saal ! 9 janvier 2016
(6) Ligue des Droits de l'Homme Sortir de l'état d'urgence 17 décembre 2015
(7) BFM Business Jean-Marc Daniel: La France a déjà connu à la fin du 19ème siècle une forte pression terroriste avec les anarchistes - 16/11 16 novembre 2015
(8) Le Point Déchéance de nationalité : "Une effrayante recherche de purification du corps social" par Sylvie Goulard 11 janvier 2016
(9) Le Point Déchéance: Valls présentera lui-même, sans Taubira, la révision constitutionnelle au Parlement 12 janvier 2016
(10) Médiapart Affaire Tapie : Charles de Courson interpelle Christiane Taubira 7 janvier 2016
(11) Capital La ligne TGV Tours-Bordeaux en faillite avant même d’avoir démarré ? 14 octobre 2015
(12) Les Echos La LGV entre la France et l'Espagne dépose le bilan 21 juillet 2015
(13) France 3 Aquitaine LGV : le gouvernement valide Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax 26 septembre 2015
(14) Rue 89 Bordeaux LGV : les AOC Sauternes et Graves « en danger » 19 octobre 2015
(15) Municipales 2014 à Paris RER B : 1h28 de temps de trajet entre Villeparisis et Gare du Nord - Chaos sur le RER 12 janvier 2016
(16) Le Lab Europe 1 El Khomri "pense que la courbe du chômage s’inversera" en 2016, 3 jours après avoir affirmé le contraire  12 janvier 2016
(

vendredi 8 janvier 2016

Agressions sexuelles à Cologne / Allemagne : l'analyse d'Aldo Sterone



Face à ce qui s'est passé à Cologne, chacun conviendra que la réaction d'Henriette Reker, la Kölner Oberbürgermeisterin (maire de Cologne) est hallucinante et stupide : non, ce n'est pas aux européennes non musulmanes à s'adapter aux moeurs arabo-musulmanes.

Pour le v-blogueur Aldo Sterone, les choses sont claires : le problème est systémique. Les pays type Algérie sont "victimes" d'une misère sexuelle organisée et les racailles qui ont agi à Cologne sont le produit d'une culture.

Aldo Stérone réagit aussi au problème des piscines à créneaux féminins, réclamées par certaines musulmanes d'Europe.

Analyse intéressante, (mais qui ne doit pas occulter les violences dont sont victimes les européennes et qui ne proviennent pas des arabo-musulmans). Intéressante et inquiétante, car elle signifie clairement qu'il y a une totale inadaptation des valeurs et mentalités européennes à l'islam.

jeudi 7 janvier 2016

Et si on mettait les migrants au travail ?

Egalement publié sur Contrepoints
L'actualité est clairement dominée par le sujet des migrants. A Cologne, à Bielefeld et à Hambourg, il est clair que l'attitude de certains d'entre eux, lors de la nuit de la Saint Sylvestre (1), aura des répercussions énormes dans le débat public, en attendant que la justice allemande s'empare très rapidement de l'affaire.

Chez nous, il y a d'autres types de problèmes à régler. 

Passons sur le cas parisien porté par Anne Hidalgo. Le projet de construction d'un centre pour migrants sans-papiers et SDF, en plein Bois de Boulogne (inconstructible) est tellement grotesque qu'on comprend bien qu'il ne correspond qu'à la volonté de punir ces méchants citoyens du XVIeme qui votent mal (2).

Penchons nous plutôt sur les difficultés que vivent les populations du nord de la France, du coté de Calais et Sangatte.

  • Routiers harcelés par les migrants


  • Riverains à bout de nerf
 notez la diversité des situations réfugiés Syriens / migrants (d'Egypte notamment)

  • Circulation des Eurostar régulièrement perturbée



Et maintenant, un vrai camp de réfugiés devrait en effet être ouvert en janvier par la municipalité de Grande-Synthe (entre Dunkerque et Calais) et Médecins sans frontières, avec l'appui de l'Etat, bien que la préfecture affirme ne rien vouloir pérenniser du tout (3). 

Le problème est pourtant clair, à défaut d'être simple : la liberté de circulation au sein de l'espace Shenghen ne concerne effectivement que les pays de la zone Shenghen, donc pas le Royaume-Uni. Il faudrait donc que les migrants prennent conscience, d'une manière ou d'une autre, qu'ils ne peuvent pas aller en Angleterre et que, de facto, ils feraient mieux de chercher à s'installer ici, en France. 

Notons quand même, au passage, l'acharnement de gens qui préfèrent tout tenter pour se rendre, comme 300 000 français l'ont déjà fait, au pays du libéralisme, pour aller chercher du travail, plutôt que d'essayer de rester chez nous.

Il y a, apparemment, 300 000 emplois non pourvus en France (4). Pourquoi ne pas fermer les camps de migrants insalubres et proposer des formations aux migrants, afin de faire en sorte qu'ils s'installent, et pas que dans le Calaisis ? Avec une densité de population deux fois plus faible qu'en Allemagne et quatre fois moindre qu'aux Pays Bas, la France a, physiquement parlant, de quoi accueillir des réfugiés et des migrants économiques, pour peu, évidemment, qu'on remette enfin en cause notre modèle social ruineux et déficitaire (suppression du SMIC du RSA et de l'AME, notamment) et qu'on abolissent les lois qui empêchent les réfugiés de vouloir chercher un travail.



mercredi 6 janvier 2016

Les larmes d'Obama : la ficelle est un peu grosse

Les images ont fait le tour du monde


Barack Obama en train de verser des larmes, pensez donc !

A t-il aussi eu une larme au sujet des exécutions extrajudiciaires exécutées par drones, sous sa responsabilité, lui le prix Nobel de la Paix ?
A t-il pleuré pour ne pas avoir fermé Guantanamo ?

Le port d'armes est garanti par la constitution des Etats Unis. Respectons les valeurs de ce pays. point final.





Sur le meme sujet, lire l'article d'Edouard H, sur Contrepoints Armes à feu : Obama pleure, l’hypocrisie est à son comble