jeudi 19 juillet 2012

Phillippe Herlin candidat à la présidence de l'UMP


Phillippe Herlin

La course est lancée pour la présidence de l’UMP et un invité surprise se lance :  L’économiste Philippe Herlin se présente à la présidence de l'Union pour un Mouvement Populaire.

Depuis jeudi 18 juillet, les militants peuvent parrainer les candidats qu’ils souhaitent voir concourir. Les candidats doivent en effet réunir au moins 7924 parrainages (soit 3 % des militants) d’ici le 18 septembre pour pouvoir se présenter à l’élection dont les deux tours auront lieu les 18 et 25 novembre.
François Fillon et Dominique Dord se sont officiellement déclarés jusqu’ici. Jean-François Copé devrait emboiter le pas, tandis que d’autres sont pressentis ou « y pensent » (Alain Juppé, Christian Estrosi, Rachida Dati, Bruno Le Maire, Xavier Bertrand).

Il faut donc désormais rajouter à cette liste l’économiste Philippe Herlin, simple militant de base mais auteur de plusieurs ouvrages de référence sur la crise financière (France la faillite ?, L’or un placement d’avenir, Repenser l’économie). Dénonçant la culture économique étatiste qui règne à l’UMP, il veut défendre les idées libérales, une baisse massive des dépenses publiques et un retour de l’Etat à ses fonctions régaliennes. Il reprend à son compte le slogan de Ronald Reagan : « L’Etat n’est pas la solution, c’est le problème », particulièrement adapté à la France selon lui. Conservateur sur les questions de société, il défend la possibilité d’accords locaux avec le Front national « pour faire gagner la droite », mais s’oppose à un accord de gouvernement. Il présente sa candidature en détail sur son site : philippeherlin.com. 

Source : Economie Matin

1 commentaire:

  1. « L’Etat n’est pas la solution, c’est le problème ». Il faut une baisse massive des dépenses publiques.
    Je suis pleinement d'accord avec vous.
    L'Etat ne doit être là que pour ses fonctions régaliennes et seulement pour veiller à la saine et libre concurrence sur les marchés; et c'est tout. Au plan de la politique financière, il faut baisser l'impôt sur l'épargne pour qu'elle s'investisse sur les entreprises, et pratiquer une politique de l'Offre, le dogme keynésien ayant démontré son peu de pertinence.

    jacques.mondon@wanadoo.fr

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