lundi 11 juin 2012

Au fait, c'est quoi un parti républicain ?

Soirée mi-passionnante mi-ennuyeuse hier soir.


Passionnante car il est fascinant de voir que les français se sont finalement précipités sur les partis qui ont été au pouvoir depuis 30 ans, l'UMP et le PS, au lieu de se tourner vers des gens neufs comme le Parti des Libertés ou le Parti Libéral Démocrate, et ce alors que l'UMP entre 2007 et 2012 a crée ou relevé 51 taxes et impots et que le PS n'a pas d'autre choix que de faire la même chose.

Taxes coté UMP ...





Taxes coté PS ...




Ennuyeuse car les journalistes n'aveint qu'une seule question en tête et une seule : l'UMP allait-elle appeler à un Front Républicain ? 

Alors, entendons nous bien, l'objectif de votre humble serviteur bloggeur est, une fois de plus, non pas de défendre les idées ultra étatistes, anti libérales et protectionnistes de la fille à papa de Saint Cloud, mais au contraire d'aider à diffuser les idées libérales : confiance en les individus, ouverture, liberté.

Mais, il y a quand même plusieurs questions ouvertes par cette problématique de front républicain.

  • Qu'est-ce qu'un parti républicain ? Est ce que le Front de Gauche est un parti républicain, si le Front National ne l'est pas ? Si le racisme des membres du FN est un problème, alors le racisme des membres du FDG doit aussi être un problème. Si on en croit l'Express, il y a au Front de Gauche des gens au cv anti républicain. 
  • Quid des partis ouvertements anti-républicains comme Alliance Royale ? 
  • Si le FN est si dangereux, pourquoi n'est-il pas interdit, une fois pour toutes, par l'UMPS ? On a plutôt l'impression qu'il sert les intérets du PS, le FN. La preuve, Flamby, dans un formidable cas de deux-poids-deux-mesures, est allé à la pèche aux voix FN tout en niant à Sarkozy le droit d'en faire autant, rappelez-vous.


deux poids deux mesures

  • Pourquoi dénonce t-on le discours de la fille à papa de Saint Cloud et pas celui de l'ancien sénateur de l'Essonne, député Européen élu dans le sud, accessoirement battu à plates coutures à Hénin-Baumont ? Ils ont le même discours fait de recherche de bouc émissaires, de préférence étrangers.



Si on dénonce les outrances de la fille à papa de Saint Cloud, alors il faut dénoncer les outrances du Front de Gauche, un parti qui appele à l'insurrection, organise des marches ou prone le retour de la guillotine pour certains.

La réponse de Juppé ou Fillon aux journalistes a éte impeccable : l'UMP sait quoi faire, quid du PS, qui s'allie avec les héritiers d'une idéologie qui a fait 100 millions de morts ?

4 commentaires:

  1. Oui, le communisme a tué... ailleurs. C'est un problème, la France n'a pas connu le communisme version meurtrière. A la place, ils ont connu un communisme d'ue forme relativement sympa: droits collectifs pour les salariés, ouvriers, la sécu avec le CNR... Pour le monde, je sais pas, mais pour la France seule, le bilan est bien "globalement positif".

    Sur ce, bien à vous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Robert Marchenoir14 octobre 2013 à 18:53

      Les "droits collectifs pour les ouvriers" ont été instaurés, en France, par les libéraux. Bien avant la naissance du parti communiste "français", financé et dirigé par l'Union soviétique.

      C'est le ministre libéral François Guizot qui a fait voter la première loi limitant le travail des enfants en 1841. C'est le député libéral Frédéric Bastiat qui s'est battu le premier, en 1849, pour la reconnaissance du droit de grève. C'est le libéral Emile Ollivier qui a fait abolir, en 1864, le délit de coalition, ouvrant la voie aux syndicats. C'est le libéral Pierre Waldeck-Rousseau qui, en 1884, a fait reconnaître la personnalité civile aux syndicats -- contre la volonté des socialistes.

      Ce sont les communistes français qui, après la Seconde guerre mondiale, ont travesti l'histoire pour se poser en défenseurs des ouvriers. Cette falsification a, depuis, été reprise par la gauche toute entière. Elle a encore la vie belle, comme le montre votre commentaire.

      Supprimer
  2. je ne sais pas quel est votre age, cher lecteur, mais si vous etes un jeune (un non baby boomer on va dire) alors vous ne pouvez pas ignorer que "droits collectifs pour les salariés, ouvriers, la sécu avec le CNR" sont plutot un bilan négatif pour la Frace de 2012, à moins que vous ne mettiez la dualité du marché du travail et le fort taux de chomage des jeunes dans le globalement positif, sans parler du probleme de financement des retraites.

    RépondreSupprimer
  3. Robert Marchenoir14 octobre 2013 à 18:57

    C'est quoi, un parti républicain ? Bonne question, à laquelle ne répondent jamais ceux qui se gargarisent avec cette expression. Cependant, il suffit d'observer l'usage qu'ils font de cette catégorie pour que la conclusion saute aux yeux : un parti républicain, c'est un parti qui se soumet à l'idéologie de gauche.

    Ce qui inclut, bien entendu, les partis dits de droite.

    Y compris le Front national, d'ailleurs, sauf sur deux points, certes cruciaux : l'immigration et la sécurité.

    RépondreSupprimer