vendredi 9 décembre 2011

Libéralisme mal compris au ministère de la Défense

"si Dassault ne vend pas son appareil à l'étranger, la chaîne sera arrêtée et les appareils seront naturellement entretenus".

Gérard Longuet, ministre de la Défense, le matin


"si Dassault ne vend pas de Rafale à l'étranger (...), la production, destinée à l'Armée française, ne s'arrêtera pas avant l'horizon de 2030". "Les livraisons aux armées se poursuivront, très substantiellement, au delà de 2020. Parallèlement, l'avion fera l'objet d'évolutions entre 2020 et 2030"

Gérard Longuet, ministre de la Défense, l'après-midi


Est-ce que le ministre de la Défense ignore que Dassault Aviation est censé être une société privée, avec des actionnaires, cotée en bourse ? C'est au management, sous la pression des actionnaires, qu'il revient de faire ses calculs et d'en tirer les conclusions qui s'imposent : arrêt ou poursuite avec ou sans braderie, et non pas au ministère. Rappelons juste au ministre de la défense qu'il pourrait aussi demander l'avis des contribuables ... un référendum par exemple. Comme ca; débarassé de la tache de la supervision de la stratégie de Dassault, le ministre aurait plus de temps pour vérifier si les appels d'offre du nouveau ministère à Balard ont bien été passés correctement, ou alors se pencher sur la question des militaires non payés le mois dernier (!).

Et de toutes façons, pour ceux qui s'inquiéteraient pour eux, les Dassault ne seront pas tout de suite sur la paille.

Au lieu de vendre ceci



Ils vendont cela.

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