lundi 24 octobre 2011

Banques françaises : droit de propriété suspendu



Hallucinant !
Le gouvernement est juste en train de nous expliquer que

- soit les contribuables seront tondus sollicités pour recapitaliser les banques
- soit les actionnaires des banques seront forcés de remettre du cash pour financer les augmentations de capital (même si vos pertes font que vous n'êtes pas très interessés)

C'est la fin du droit de propriété, et chaque français est prié de prendre sa part d'emprunt russe grec.

Le schema capitaliste classique (gestion en interne des risques, publication des pertes quand elles surviennent, faillite si insuffisance de fonds propres) n'est même pas envisagé.

Il y a quand même une remarque à faire : banques, ce qui vous arrive est en partie de votre faute. Si vous aviez accepté la full fair value pour l'IAS 39 (c'est à dire le schema le plus volatile en termes comptables) au lieu d'amender cette norme, vous n'en seriez pas la, à devoir négocier avec des gouvernements qui font la manche et rackettent le contribuable. Soit on est capitaliste, soit on ne l'est pas, et les moins capitalistes de la profession semblent destinés à mourir les premiers ? Fin de la parenthèse.

Une chose est certaine : le gouvernement, en se melant de la santé financière des banques, soulève trois problèmes :

- pourquoi aider les banques à lever du capital et pas les millions de PME qui en manquent ? pour relancer le poujadisme ?
- cet ultra étatisme à tous les étages, c'est vraiment pour tuer l'économie française ?
- Dexia ou le Crédit Lyonnais, ca n'a pas suffit ?

2 commentaires:

  1. Non, ce qui arrive n'est pas nécessairement la faute des banques ... Ce me semble, la faute revient en grande majorité aux Etats obèses, aux rêves de solidarité qui font que l'europe entière pense école gratuite, santé gratuite, versement de subside en aveugle à tout et n'importe quoi ... bref, tout ce qui fait que les populations ne comportent plus en leur sein ni esprit d'entreprise, ni gout de l'effort ... Il serait temps d'ouvrir les yeux au lieu de taper sur les banques ... certes ils ne sont pas nets nets ... mais pas en ce qui concerne ce pourquoi on les cherche aujourd'hui.

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  2. d'accord avec vous, Olivier. Condamnons judiciairement ce qui ne va pas dans les banques, mais regardons avant quel type de contraintes font peser les Etats sur ces banques.

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